Spécialités: Radiothérapie - Type: Cancer de l’oropharynx HPV-induit à haut risque de rechute.
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude Immuneboost : étude de phase 2, randomisée évaluant l’efficacité du nivolumab en traitement néoadjuvant, chez des patients ayant un cancer de l’oropharynx induit par le papillomavirus et à haut risque de rechute. Le cancer de l’oropharynx prend naissance dans les cellules de l’oropharynx, qui fait partie de la gorge (pharynx). La tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir et détruire le tissu voisin. Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Le pharynx fait partie des appareils digestif et respiratoire. Il est divisé en 3 parties. Le nasopharynx forme le haut du pharynx. L’oropharynx est la partie centrale du pharynx, à l’arrière de la bouche. L’hypopharynx forme le bas du pharynx. Les cellules de l’oropharynx subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Dans certains cas, les cellules modifiées de l’oropharynx peuvent devenir cancéreuses. Le cancer de l’oropharynx prend le plus souvent naissance dans des cellules pavimenteuses (squameuses) qui tapissent l’intérieur de l’oropharynx. Ce type de cancer porte le nom de carcinome épidermoïde de l’oropharynx. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. La radio-chimiothérapie est une des possibilités de traitement. Il s’agit d’un traitement associant une chimiothérapie et une radiothérapie, ce qui a pour but de renforcer l’action respective de chacun des traitements. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses de défense de l’organisme (système immunitaires) qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est anticorps monoclonal anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales en se liant à une protéine des cellules cancéreuses. Ainsi, il les empêche d’échapper au système de défense de l’organisme (système immunitaire). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab en traitement néoadjuvant (c’est-à-dire avant la radio-chimiothérapie) chez des patients ayant un cancer de l’oropharynx induit par le papillomavirus et à haut risque de rechute. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab au premier jour et au quinzième jour, associé à un traitement par radio-chimiothérapie 15 jours après avoir reçu du nivolumab. Les patients du 2ème groupe recevront une radio-chimiothérapie selon la pratique courante. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après la radio-chimiothérapie.

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